Postmortem

14 janvier 2009

La première fois que j'ai entendu parler de Patricia Cornwell, c'était par ma sœur, qui me disait de lire Combustion, que vraiment c'était un très bon polar. C'était il y a pas loin de 10 ans ... Et j'ai bien évidemment accroché de suite au style de Cornwell, au point d'emprunter à ma sœur les autres qu'elle avait (peu à l'époque) et d'en acheter moi - même malgré mes petits revenus (j'étais encore une pauvre étudiante en ce temps là). Et puis un jour, je me suis dis "et si je reprenais tout ça du début ! Avec le tout premier par exemple". Ce que je fis.

postmortem Quatrième de couverture :
Richmond, Virginie. Quatre femmes ont été torturées, violées, égorgées. Une femme noire et trois blanches. Rien, pas le moindre indice ne les relie entre elles, si ce n'est précisément l'assassin. Le docteur Scarpetta s'acharne à traquer le tueur en série. Il est intelligent, rusé et ne semble commettre aucune faute qui pourrait mettre les enquêteurs sur la voie. Elle sait qu'il n'arrêtera pas. Si elle ne trouve pas très vite une piste pour remonter jusqu'à lui, une autre femme va mourir. Tout semble se liguer contre la police et Kay pour favoriser le tueur. Peu à peu, Kay Scarpetta commence à se sentir menacée.

Quel plaisir de découvrir les touts premiers pas de Kay Scarpetta, et le tout premier roman de Patricia Cornwell ! Les personnages sont attachants et captivant. On fait la connaissance du docteur Scarpetta, mais aussi de Pete Marino, un policier, et également de la petite Lucy, la nièce de Scarpetta. L'intrigue de ce premier roman est drôlement bien ficelée et on est de suite dedans ! Cornwell nous mène habilement à travers les autopsies qui regorgent de détails plus réalistes les uns que les autres. Il faut noter que Cornwell a travailler dans un institut médico - légal (dans celui de Richmond qui plus est) et qu'en général, elle fait énormément de recherches avant d'écrire quoi que ce soit. Ce qui se ressent d'ailleurs dans ses romans.
Bref, Cornwell démarre sa série sur les chapeaux de roues ! Postmortem n'est pas un livre qui se lit, c'est un livre qui se dévore !